Exercice / Étape 5 / Capacité – Productivité
Une manière concrète de comprendre le principe de productivité
Afin d’améliorer la compétitivité de votre processus de production, vous envisagez de remplacer une «ancienne» machine par une «nouvelle» qui générera des économies de coûts.
Téléchargez et ouvrez la feuille de calcul qui sert de trame.
Vous avez acheté une machine (appelée machine A) l’année dernière pour 800 k$ dont la capacité a été ajustée aux volumes de marché attendus de 150 000 unités annuelles au cours des 8 prochaines années.
Un an plus tard, c’est-à-dire aujourd’hui, le fournisseur vous propose d’acheter la machine B (pour remplacer A), car c’est une toute nouvelle technologie : vous allez réaliser des économies. La machine B est vendue pour 1 050 k$ et sera amortie sur la période de commercialisation restante, soit 7 ans. Comme la machine n’est pas si «ancienne», l’offre comprend un rachat de A à 600 k$, moins que sa valeur comptable après un an d’amortissement.
Le département des coûts de production vous fournit les informations suivantes sur les coûts ($ par unité):
Le CMPC est de 8%.
Les taux d’imposition sont différents lorsque vous envisagez de vendre des produits (le taux d’imposition des sociétés est, ici, égal à 35%) ou de vendre une machine (le taux d’imposition des gains en capital est, ici, égal à 25%). Je vais vous expliquer pourquoi nous avons besoin de tarifs différents.
Vous allez d’abord calculer la VAN de la décision «Acheter la machine B et vendre la machine A».
La première étape consiste à estimer le coût net d’achat de «B». Il existe 3 flux de trésorerie:
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- Sortie de fonds lorsque vous payez pour B
- Entrée de fonds lorsque vous vendez A
- Entrée de fonds lorsque vous générez une économie d’impôt sur la perte en capital : vous vendez A à un prix inférieur à sa valeur comptable et comptabilisez une perte en capital. En supposant que l’entreprise génère, la même année, un gain en capital d’au moins le même montant qui générerait un paiement d’impôt, la perte en capital compense le gain et réduit les impôts. Vous économisez en fait le montant d’impôt que vous auriez payé sur le gain en capital : le taux d’imposition du gain en capital multiplié par le gain en capital compensé par votre perte en capital.